Sentier de découverte des Pénitents

Les 5 patrimoines à découvrir

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  Géologie

  Espace naturel sensible des Pénitents des Mées

  Le site des Péntitents des Mées a été classé en 1941 par arrêté ministériel pour son caractère identitaire fort. Ce site géologique, dont les rochers ont été formés par érosion des matériaux composés de galets cimentés et appelé poudingue, est le témoin atypique de la formation des Alpes. Au-delà de son identité géologique, ce site recèle une flore et une faune diversifiées dont certaines espèces sont protégées. La Molinie Tardive et le Grand Duc d’Europe en sont les deux espèces représentatives. Ce site est également un Espace naturel sensible pour lequel le Département des Alpes de Haute-Provence a réalisé des aménagements en 2016. La réhabilitation d’un sentier de randonnée pédestre qui chemine en crête et la présence de deux aires d’accueil du public et de la signalétique d’information, permettent une découverte des lieux et de la vallée de la Durance de manière inattendue et spectaculaire rendant ainsi ce lieu encore plus magique.

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  Flore

  Biodiversité

  Au-delà de son identité géologique, le site des Pénitents des Mées recèle une flore et une faune diversifiées dont certaines espèces sont protégées. Au niveau de la flore, une espèce protégée est présente sur le site : la Molinie tardive. Elle est bien représentée à la chapelle Saint-Roch. Une autre espèce à enjeu est visible dans le vallon sud des Pénitents : l’Aristoloche pistoloche. Celle-ci est essentielle à la biodiversité du site puisque les chenilles de papillons patrimoniaux telles la Diane et la Proserpine se nourrissent de ses feuilles. Au niveau de la faune, le Grand-duc d’Europe niche dans les falaises du versant nord. Dans la forêt de ce versant, il est possible d’observer le Lucane cerf-volant. Ce gros coléoptère occupe les souches et troncs des vieux arbres dépérissants.
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  Géologie

  Rochers des Mées

  Les rochers des Pénitents ont été sculptés par l’érosion dans une roche composée de galets cimentés et appelée poudingue. Il résulte de l’accumulation de matériaux arrachés aux Alpes lors de leur élévation. Les fleuves qui drainaient alors la région déversaient sables et galets dans une plaine ouverte vers la Méditerranée. Le dépot de poudingue s’échelonne sur une période allant de 2 à 12 millions d’années environ. Au fil du temps et soumis à des processus physiques et chimiques, les alluvions meubles se sont transformées en roche dure. L’abondance des galets solidement cimentés a conféré au massif rocheux sa dureté et sa résistance à l’érosion. Ce géosite constitue une porte d’entrée naturelle de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence et de l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence.
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  Point de vue

  Belvédère Jean Millet

  En 1994, Jean Millet, garde-champêtre et sportif passionné, conçoit cette extension du sentier des Pénitents en prolongeant l'itinéraire initial qui descendait entre les rochers. Bénévole dans l'âme, avec l'aide de quelques amis fidèles, il réalise ce chemin en y travaillant de très bonne heure le matin avant de prendre son emploi à la mairie.
  Après l'avoir repéré et marqué à la peinture, Jeannot et ses amis défrichent et aménagent le sentier au travers d'un versant boisé pentu. Pour construire les marches, ils portent pas moins de 2 tonnes de fers à béton offerts par l'entreprise de maçonnerie locale. Le chantier dure 18 mois.
  Peu après, Jean Millet décède accidentellement à l'âge de 58 ans lors d'une randonnée dans le massif des Monges.
  Cet itinéraire a été repris, près de 20 ans après, lors des aménagements réalisés en 2016 sur l'Espace naturel sensible des Pénitents : 3 belvédères et 400 marches en bois on été implantées sur ce sentier à flanc de colline.

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  Histoire

  Légende des Pénitents

  Vers l’an 800 le Comte Raimbaud, ayant anéanti le camp des Sarrasins qui dévastaient la région, épargna les sept femmes appartenant au harem. Les captives étaient belles, Raimbaud était jeune… Au lieu de les transférer en Arles où les autorités devaient décider de leur sort, il les enferma dans son château des Mées. Menacé d’excommunication, il fut contraint de reconduire ses prisonnières sur les berges de la Durance pour un embarquement immédiat sur un radeau descendant en Arles. Le jour du départ les moines et la population se rassemblèrent au pied de la colline. À la vue de la beauté de ces Mauresques, les moines habitués à l’austérité frémirent... Conscient du péril menaçant les religieux, le grand Saint Donat, depuis son ermitage, pétrifia sur le champ les moines dans leur robe de bure, afin de leur éviter une damnation imminente. Ainsi va la légende des Pénitents.