Tour de l'Ubaye en 5 jours (GR®56) : partie sud

5 étapes

1. Meolans-Revel

   GR®56 - Etape 1 : La Fresquière/Méolans - Abbaye du Laverq

   • Difficile
   • 6h
   • 10,9km
   • +1245m
2. Meolans-Revel

   GR®56 - Etape 2 : Abbaye du Laverq - Col d'Allos

   • Difficile
   • 6h45
   • 16,1km
   • +1104m
3. Uvernet-Fours

   GR®56 - Etape 3 : Col d'Allos - Bayasse

   • Difficile
   • 8h
   • 24,7km
   • +956m
4. Uvernet-Fours

   GR®56 - Etape 4 : Bayasse - Bousieyas

   • Difficile
   • 6h30
   • 19,7km
   • +878m

5. GR®56 - Etape 5 : Bousieyas - Larche

   • Difficile
   • 6h45
   • 20,3km
   • +997m

Les 11 patrimoines à découvrir

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  Petit patrimoine

  Abbaye du Laverq

  Le prieuré du Laverq, qui comprenait un monastère et un noviciat pour former de jeunes religieux, fut fondé en 1135 par des moines de Chalais (Isère). Le prieuré est cité "possession de Boscodon" dès 1146 dans une lettre du pape Eugène III
  Leur économie monastique était fondée sur l’exploitation de la forêt et l’élevage, Détruit en 1354 par un incendie, le prieuré du Laverq fut remplacé au 15e siècle par une chapelle de pénitents, dédiée à Notre Dame de Grâce, qui elle-même s’écroula. Ses Pans de mur nord et est, ont été retrouvés en 1968  lors de la création de la piste.
  L’église actuelle, dédiée à Saint Antoine « l’Egyptien » date du XVème siècle ; elle est représentative de l’architecture religieuse rurale de l’Ubaye, avec une nef simple à deux travées et un choeur. Le porche d’entrée est en cargneule grossièrement taillé. Le clocher tour, entièrement refait en 1892 est du style roman provençal.
  
  

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  Savoir-faire

  Lèques ou Lecques

  Dans ces contrées pauvres où chaque arpent de terre cultivable était minutieusement exploité, les habitants de la basse Ubaye ont longtemps conservé une source de revenus importante : la chasse aux grives. Par un piège constitué de grosses pierres plates en équilibre instable avec un brin de genièvre pour appât, on capturait les oiseaux qu’on consommait ou qui étaient revendus jusqu’aux restaurants Marseillais. Cette chasse non sélective fut interdite sous le second empire, puis de nouveau autorisée dans les quatre départements les plus pauvres de France, dont faisaient partie les Basses-Alpes.

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  Géologie

  La Grande Séolane

  La Grande Séolane a une histoire géologique originale. Les roches calcaires formant les falaises sommitales ont été formé à plusieurs centaines de km à l'est et ont été charrié (transportées) jusqu'ici lors de la formation des Alpes. Mais en chemin, la Grande Séolane s'est renversée. Les roches les plus jeunes se retrouvant à sa base et les plus anciennes au-dessus.
  La Petite Séolane, plus loin sur la même crête, a été transportée par une autre nappe de charriage et a conservé son bon sens.
  
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  Lac, cascade et rivière

  Sources du Verdon

  Le nom Verdon (Virdones, Viridonis vers 1030), appelé Vardu par les Gaulois, vient du terme préceltique vara, qui sert à désigner l'eau.
  
  Cette rivière parcours dans sa totalité près de 166 km. Dans son cours supérieur, le Verdon a l'allure d'un torrent et présente une pente importante : à Saint André les Alpes, à 45 km de sa source, la rivière est déjà à 900 mètres d'altitude. En aval de ce point, progressivement grossi par ses affluents, le Verdon franchit plusieurs chaînons montagneux par des gorges imposantes, "les gorges du Verdon", dont plusieurs ont été équipées de barrages hydrolélectriques.
  
  Malgré la segmentation du cours d'eau par les barrages, le Verdon abrite de nombreuses espèces piscicoles et invertébrées. Les densités de truites y sont très raisonnables et font du Verdon l'une des destinations favorites des pêcheurs.
  
  La courleur verte prononcée du Verdon est due au fluor et aux micro-algues qu'il contient. Toutefois, dans les lacs de barrage (lacs de sainte Croix ou retenue de Quinson, notamment), ses eaux présentent une couleur turquoise due aux fonds argileux.
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  Refuge

  Refuge du col d'Allos

  Le refuge du col d'Allos vous accueille entre le Val d'Allos et l'Ubaye, dans un cadre chaleureux et convivial. Une cuisine traditionnelle de produits de pays. Spécialités de ravioles de l'Ubaye et de macarons d'Allos. Réservations 24h à l'avance uniquement par téléphone.
  Refuge 40 couchages en dortoirs individuels de 7 et 20 lits.
  Bar et snack.
  Tél : +33 (0)4 92 83 85 14
  http://www.refuge-col-dallos.fr/
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  Refuge

  Refuge Hôtel de Bayasse

  Entièrement rénové par le Parc National du Mercantour, le Refuge-Hôtel de Bayasse vous reçoit toute l’année à 1800 m d’altitude aux portes de la zone cœur du Parc. Il comporte 11 chambres réparties sur 2 bâtiments reliés par une verrière.
  
  Refuge de Bayasse
  04400 Uvernet Fours
  
  +33 (0)4 92 32 20 79
  
  refuge.bayasse@gmail.com
  
  http://www.refuge-bayasse.fr
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  Refuge

  Gîte de Bousieyas

  Situé dans le Parc national du Mercantour à Bousieyas, l’un des deux hameaux de la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage, le gîte d'étape communal de Bousieyas, entièrement rénové en 2014, vous accueille lors de vos randonnées pédestres sur le célèbre GR5 ou sur le GR56 pour un tour de l'Ubaye.
  
  Gîte d'étape de Bousieyas
  Hameau de Bousieyas
  06660 St-Dalmas-le-Selvage
  
  +33 (0)4 93 02 69 73
  gite.bousieyas@gmail.com
  
  https://www.gitedebousieyas.com
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  Faune

  La marmotte

  Rongeur de la famille des Sciuridae, la marmotte est un animal emblématique de nos montagnes. Très sociable, elle vit en groupe familial dans des terriers reliés par d'innombrables galeries, dans lesquels elle se dirige grâce à ses vibrisses (longs poils de moustache). Omnivore, elle se nourrit principalement de plantes mais ne dédaigne pas un insecte de temps à autre. Lorsqu'elle perçoit un danger, elle émet un cri très strident qui ressemble à un sifflement. L'hiver, la marmotte hiberne et rentre en léthargie: ses fonctions métaboliques ralentissent considérablement, lui permettant de réaliser de précieuses économies d'énergie pour survivre dans le terrier.

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  Savoir-faire

  Label "Tourisme et Handicap"

  Le site du Lauzanier est labellisé "Tourisme et Handicap". Cette marque d'Etat, fruit d'une collaboration entre plusieurs acteurs (ministère chargé du tourisme, professionnels, collectivités territoriales et associations), permet à toutes les personnes en situation de handicap (moteur, mental, visuel et auditif) d'identifier l'offre touristique accessible d'un territoire. Au départ du parking de Pont Rouge, un revêtement en enrobé végétal permet l'accès aux fauteuils. Deux tables multi-sensorielles et un handi-ecoguide sont à la disposition des personnes handicapées pour découvrir le milieu montagnard. Les boîtiers ainsi que des joëlettes sont disponibles sur réservation à l'office de tourisme Val d'Oronaye - Larche Tel : +33 (0)4 92 84 33 58.

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  Histoire

  Parc national du Mercantour

  Crée le 18 août 1979, le Parc national du Mercantour est l'un des 10 parcs nationaux de France. Ses missions principales sont la connaissance et la protection des espèces (plus de 2000 espèces de plantes!), l'accueil et la sensibilisation du public ainsi que le soutien technique au développement local et durable. Dès 1859, le roi de Piémont Sardaigne, Victor Emmanuel II décida de créer une réserve royale de chasse sur les massifs du Mercantour et de l'Argentera pour préserver la population de chamois déclinante. Son petit-fils Victor Emmanuel III fut à l'origine de la réintroduction du Bouquetin dans le massif.

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  Histoire

  Sentier mémoire Costa de Beauregard

  L’Amicale Ubayenne des Chasseurs Alpins est une association dont un des objectifs est le devoir de mémoire. Elle décide donc de créer, en 2004, un sentier de mémoire en hommage aux combattants de toutes les troupes de montagne. Le choix du site s’est porté sur le secteur de Larche, où des combats ont été menés en juin 1940 par la Section d’éclaireurs-skieurs du 83e Bataillon Alpin de Forteresse sous les ordres du Lieutenant Costa de Beauregard, et par la 2e compagnie qui tenait les différentes installations de défense de la ligne dite des avant-postes. Des tables de lecture, installées sur chaque site, résument les actions de combat qui s’y sont déroulées. Ce sentier permet au randonneur de se rendre compte qu’ici, comme partout ailleurs dans l’arc alpin, l’Armée des Alpes est restée invaincue.