De l'Ubaye à la Provence (GR®6)
Les 22 patrimoines à découvrir
- Refuge
Gîte d'étape - épicerie La Souste
Anne RUDIGER vous accueillera dans son gîte, simple et chaleureux, où vous pourrez vous ressourcer avant de repartir, le lendemain, à la découverte de ces merveilleuses montagnes qui nous entourent.
Le Village
04530 St Paul sur Ubaye
+33 (0)4 92 84 32 99
gitelasouste@gmx.net
http://www.gitelasouste.com - Histoire
Fortifications de Tournoux
Accroché à un éperon rocheux au-dessus de La Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé. Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais. La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers. A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude.
En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.
Source : Ministère de la Défense
- Histoire
Riou Bourdoux
Affluent du Riou Bourdoux en contre-bas, le Riou Chamous prend sa source sous le col de la Pare, à 2 364 m d'altitude.
Le Riou Bourdoux, formé de la réunion des Rious des Primas, de Césier, de la Pare, et d’autres moins importants, pour principaux affluents le Riou Chamous, le ravin des Aiguettes et le ravin de l’Église.
Son bassin versant, d’une superficie de 2 200 hectares, occupe la majeure partie du territoire de la commune. Il était autrefois redouté pour ses crues subites et dangereuses, ses eaux se chargeant alors de fines particules marneuses noires qui "lui donnaient une couleur menaçante" et pouvaient donner lieu à une lave torrentielle particulièrement destructrice. - Petit patrimoine
Abbaye du Laverq
Le prieuré du Laverq, qui comprenait un monastère et un noviciat pour former de jeunes religieux, fut fondé en 1135 par des moines de Chalais (Isère). Le prieuré est cité "possession de Boscodon" dès 1146 dans une lettre du pape Eugène III
Leur économie monastique était fondée sur l’exploitation de la forêt et l’élevage, Détruit en 1354 par un incendie, le prieuré du Laverq fut remplacé au 15e siècle par une chapelle de pénitents, dédiée à Notre Dame de Grâce, qui elle-même s’écroula. Ses Pans de mur nord et est, ont été retrouvés en 1968 lors de la création de la piste.
L’église actuelle, dédiée à Saint Antoine « l’Egyptien » date du XVème siècle ; elle est représentative de l’architecture religieuse rurale de l’Ubaye, avec une nef simple à deux travées et un choeur. Le porche d’entrée est en cargneule grossièrement taillé. Le clocher tour, entièrement refait en 1892 est du style roman provençal. - Refuge
Gîte du Laverq
2250 route de l’Abbaye du Laverq
04340 Méolans-Revel
04.86.89.37.80
WhatsApp seulement (pas de sms) 06.72.08.35.27
emmanuelletapiero@ecomail.fr
Gîte du Laverq - Lac, cascade et rivière
Source de la Chandelette
La source de la Chandelette a pendant longtemps été un lieu d'abreuvage des troupeaux transhumants se dirigeants vers l'Ubaye et les sommets italiens. C'est le dernier point d'eau avant le passage par le col et la redescente du vallon de Bernardez vers St Barthélemy.
Cette source se trouve notamment sur le GR®6 et le GR®69 La Routo, ce dernier étant notamment dédié l'histoire de la transhumance des troupeaux d'Arles au travers de la ré utilisation des Drailles historique de la transhumance (comme dans ce cas présent). - Pastoralisme
La Chaumasse
La toponymie de ce lieu nommé "La Chaumasse" évoque l'endroit où les troupeaux transhumants vers les hauts sommets alpins de l'Ubaye et ceux en Italie s'arrêtaient pour pêtre avant d'emtamer la montée permettant de basculer de la vallée de la Blanche vers la vallée de l'Ubaye.
Ce lieu est également un carrefour permettant de soulager la charge pastorale et ainsi d'éviter le surpiétinement des troupeaux sur un seul et même passage, ainsi les bergers avaient le choix de monter vers le col de Bernardez pour redescendre vers le vallon du Laverq ou alors de monter par le Col Bas et redescendre vers le Lauzet sur Ubaye. Avant ce choix de route il était coutume de marquer l'arrêt pour le bien être des animaux et des hommes, et ainsi de chômer un moment avant de "far la routo". - Refuge
Gîte des Monges
Le Gîte des Monges est un refuge accueillant au cœur de la nature préservée d'Authon. Voyageur solitaire ou groupe d'amis, vous y trouverez des logements confortables et bien équipés.
Il propose 6 chambres et 3 dortoirs spacieux, parfaits pour les grands groupes ou les voyageurs à petit budget.
+33 (0)6 95 20 62 63
gitedesmonges@gmail.com
www.gitedesmonges.fr - Histoire
Désaffectation de deux cimetières et de deux chapelles (3)
Lors de la séance du 3 juillet 1938, Monsieur le Maire invite le conseil municipal à prendre une délibération pour la vente des parcelles où sont situés les cimetières à l’administration des eaux et forêts. Une autre délibération du conseil municipal en date du 18 juillet 1937, relative à la désaffectation des deux chapelles et des deux cimetières, est approuvée le 30 juin 1938 dans les conditions suivantes : "Vu et approuvé seulement en ce qui concerne la fermeture des deux cimetières, la désaffectation des deux chapelles ayant fait l’objet du décret en date du 15 juin 1938". - Histoire
Désaffectation de deux cimetières et de deux chapelles (2)
Lors de la séance du 21 mai 1936, le conseil municipal de Saint-Geniez délibère la désaffectation de ces lieux : "considérant que les dites chapelles étant complètement détruites et que n’étant plus habilitées les cimetières ne sont plus d’aucune utilité aucune cérémonie de culte n’y étant plus célébrée depuis l’année mil neuf cent vingt quatre par ces raisons le conseil municipal prie Monsieur le Préfet de faire le nécessaire pour que la désaffectation des dites chapelles et cimetières soit effectuée".
Le 13 juin 1938 est promulgué un décret par lequel le Président de la République prononce officiellement la désaffectation des chapelles de la Forest et de la Robine. - Histoire
Désaffectation de deux cimetières et de deux chapelles (1)
Au cours de la randonnée, vous traverserez des terrains achetés par l'Etat dans les années 30, dans le but de les reboiser afin de limiter les catastrophes naturelles liées à l'érosion. Les hameaux de La Forest et de la Robine, dans la vallée du Vançon, sont concernés.
C’est en 1936 qu’est engagé un projet pour la vente de plusieurs terrains appartenant à la commune de Saint-Geniez à l’État, pour le service de reboisement. Pour procéder à cette vente, la commune engage une procédure pour l’aliénation de ces terrains situés dans les hameaux de la Forest et de la Robine et doit justifier que les deux églises situées sur ces parcelles ont été désaffectées et que les cimetières attenants n’ont reçu aucune inhumation depuis au moins 10 ans. - Histoire
Théopolis, la cité de Dieu
Au début du Vème siècle, autour de 409 - 414, un personnage illustre, Dardannus, préfet des Gaules et néanmoins chrétien, se retira sur ses terres dans la vallée de Saint-Geniez où il créa Théopolis, la cité de Dieu.
Sans doute le nom du lieu était-il inspiré de l'ouvrage du même nom écrit en 413 par St Augustin avec qui Dardannus était lié. Quelques années plus tard, le beau-frère de Dardannus fit sculpter cette histoire à même la roche dans la clue de Chardavon appelée aussi défilé de la Pierre Ecrite. Mais on ne retrouva jamais l'implantation de la fameuse Théopolis. - Flore
Sentier botanique du Molard
Le sentier botanique du Molard offre une balade agréable à la découverte des arbres, arbustes et plantes de la région. Les panneaux d'interprétation permettent de mieux identifier les différentes espèces végétales présentes sur le parcours. - Faune
Couleuvre Verte et Jaune
La couleuvre verte et jaune, Hierophis viridiflavus, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae. Elle est parfois nommée cinglard ou fouet.
C'est une grande couleuvre élancée avec une très longue queue. Elle mesure entre 100 et 160 cm. Elle a des grands yeux avec des pupilles rondes (comme chez toutes les couleuvres en Europe de l'Ouest). Son corps est couvert d'écailles lisses et brillantes disposées en 19 rangées.
La sous-espèce nominale, la plus répandue, se remarque à l'âge adulte par ses couleurs exclusivement noir et jaune (elle n'a aucune trace de vert contrairement à ce qu'indique son nom, mais elle parait souvent verte lorsque les herbes environnantes se reflètent sur son écaillure à la lumière du soleil). Ces couleurs forment une ornementation en zébrures pointillistes qui suivent un schéma géométrique bien organisé. - Point de vue
Adret et Ubac
L'adret (versant sud), baigné de soleil et de pente douce, est bien exposé au climat chaud et sec. Au versant nord, l'ubac, les rayons sont rasants, où la pente est bien plus forte. Ce fort contraste d’ensoleillement a des conséquences dans la durée de dégel, l’humidité des sols et de l’air, et l’érosion des roches qui sont toutes plus importantes à l’ubac. La végétation en est fortement impactée, ce qui contribue à la création de milieux naturels diversifiés. - Refuge
Gîte des Crêtes de Lure
Situé à la station de la montagne de Lure (1600 m alt ), à proximité du GR®6, le gîte des Crêtes de Lure domine le pays de Forcalquier et la vallée de la Durance. Vous serez chaleureusement accueillis par Marie-Christine Pellegrin et Daniel Bertaina qui vous recevront dans une ambiance simple et conviviale. Vous dégusterez leurs spécialités mijotées au feu de bois. C’est le lieu privilégié pour la découverte de l’environnement. Idéales pour la randonnée pédestre, pour le cyclotourisme et le VTT, les crêtes de Lure vous offriront des points de vue à 360 ° sur les Alpes, le Ventoux et les Baronnies.
http://www.gitesdelure.fr/gite/cretes-de-lure/
Tél : +33 (0)4 92 73 19 14 - Géologie
Les Mourres
L'origine de ces rochers en forme de visages ou de tête d'animaux selon l'imagination de chacun remonte à 25 millions d'années. En bordure d'un lac, des ilots de plantes aquatiques et d'algues ont incrusté du calcaire au sein de dépôts marneux plus tendres. L'érosion a emporté ces derniers pour ne laisser que ces rochers aux formes étranges. - Flore
Le micro-monde des murets
Les murs de pierres sèches ont la particularité de ne pas utiliser de liants (ciment, mortier) entre les pierres. Il y a donc des interstices et des cavités plus ou moins comblés par des matériaux (terre, feuilles) qui permettent le développement d'un écosystème particulier. Les murs offrent le gîte et le couvert à une multitude d'espèces animales et végétales, et contribuent à la "trame verte" (corridors écologiques). Servant de "quartier général" à la biodiversité, ils luttent contre le morcellement des habitats tout en permettant la dispersion des espèces. - Petit patrimoine
Les pigeonniers de Limans
N'hésitez pas à flâner dans les ruelles de Limans. Le village, qui a su garder toute son authenticité et son pittoresque provençal, possède de très belles demeures anciennes. Tout autour et même en son sein, vous pouvez également découvrir 16 pigeonniers. Le plus grand mesure 15 mètres de haut, date de 1553 et se nomme "Terre du curé-Martin".
Un pigeonnier apportait un revenu intéressant. La fiente fut le meilleur engrais jusqu'au XIXe siècle. Les 3 kg annuels de chaque oiseau étaient battus au fléau pour être réduits en poudre, puis laissés se faire diluer par la pluie pour ne pas brûler le sol au moment de l'épandage. Un couple de pigeons pond 12 œufs par an et vendu en cage, l'oiseau peut se consommer le jour choisi (viande fraîche en mer). - Flore
L'amandier
Il appartient à la famille des Prunus, comme ses cousins cerisiers, pruniers, abricotiers et pêchers. Depuis la plus haute antiquité il a accompagné l’homme, mais ce dernier s’en détourne depuis quelques décennies.
L’amandier a longtemps poussé en plein champ et constitué un revenu de complément ; les soirées d’octobre étaient réservées à l’écalage de ses fruits. On l’a arraché, sa culture n’était plus rentable : l’arbre s’accommode de la sécheresse mais craint les gelées tardives. Restent surtout visibles ceux qui croissent en lisière des champs. Le département produisait 2 000 tonnes d’amandes en coque en 1944. Il en produit 20 fois moins aujourd’hui, avec cependant une tendance à la plantation de nouveaux vergers. - Histoire
Abbaye de Valsaintes
Dans l'Antiquité, le site de Valsaintes est dédié à Belenos, d'où le nom actuel de Boulinette. En 1144 un moine irlandais exprime le désir de fonder un monastère dans cette vallée. Grâce à un don du seigneur de Simiane l'abbaye est fondée en 1180 dans l'ancienne commune de Valsaintes, au lieu-dit actuel « L'Abbadie ». Les moines défrichent et mettent en culture le vallon. La particularité de Valsaintes est l'établissement d'une verrerie qui est vite reconnue. En 1425 les moines, survivants de la peste, se réfugient à Silvacane. L'abbaye est transférée sur le site actuel en 1668. En 1790, les révolutionnaires chassent les moines. L'abbaye est transformée en ferme avant d'être abandonnée.
En 1996, l'association ATHRE rachète l'abbaye et décide sa mise en valeur. L’église abbatiale du XVIIe, entièrement restaurée, se visite au détour du jardin. - Flore
Jardin de l'Abbaye
Modèle de jardin écologique, le jardin de Valsaintes est devenu un espace de référence tant pour la préservation de la biodiversité que pour la diversité de ses roses. En effet plus de 550 variétés de roses et de nombreuses plantes de terrain sec sont cultivée sur ce site. Un parcours chronologique "La Voie des Roses" raconte l'histoire de cette fleur emblématique et un jardin sec propose 350 espèces et variétés de plantes adaptées à la sécheresse et au froid. Ce site a reçu en 2011 les labels "Jardin Remarquable" décerné par le Ministère de la Culture et "arbre remarquable" grâce à son chêne âgé de 300 ans.
Visite du jardin
Description


- Départ : Fouillouse, Saint Paul sur Ubaye
- Arrivée : Oppedette
- Communes traversées : Saint-Paul-sur-Ubaye, La Condamine-Chatelard, Saint-Pons, Les Thuiles, Meolans-Revel, Seyne, Selonnet, Bayons, Barles, Authon, Le Castellard-Melan, Saint-Geniez, Entrepierres, Sisteron, Bevons, Valbelle, Chateauneuf-Val-Saint-Donat, Mallefougasse-Auges, Cruis, Noyers-sur-Jabron, Saint-Etienne-les-Orgues, Montlaux, Revest-Saint-Martin, Fontienne, Forcalquier, Mane, Limans, Revest-des-Brousses, Banon, Vacheres, Simiane-la-Rotonde et Oppedette
Profil altimétrique
Recommandations

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter
Lieux de renseignement
Agence de Développement des Alpes de Haute-Provence
8 rue Bad-Mergentheim, 04005 Digne-les-Bains Cedex
Office de tourisme Blanche - Serre-Ponçon
Maison de Pays, 04140 Seyne-les-Alpes
Office de tourisme Intercommunal Haute-Provence-Pays-de-Banon
Place de la République, 04150 Banon
Office de tourisme Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
13, place du Bourguet, 04300 Forcalquier
Office de tourisme Sisteron Buëch
1 Place de la République, 04200 Sisteron
Office de tourisme de Barcelonnette
Place Frédéric Mistral, 04400 Barcelonnette
Transport
Service de navettes gratuites en saison dans la vallée de l'Ubaye.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :